Le contexte actuel
Suppression d'emploi, restructuration, délocalisation, le contexte socio-économique mondial est générateur de stress tant pour les jeunes entrepreneurs, les jeunes travailleurs inquiets pour leur avenir professionnel, que pour les seniors qui ont peur de perdre leur emploi et de ne plus en retrouver malgré leurs compétences. Etre performant, prouver sa valeur, en faire le plus possible pour montrer que l'on est utile si pas indispensable à l'entreprise est un challenge. Cela s'accompagne souvent de crainte de ne pas arriver à ses objectifs et avec la pression qu'on peut faire mieux, plus...
Selon les chiffres, repris par la Clinique du Stress du CHU Brugman, "20 milliards d'euros c'est le coût du stress en Europe. 72% des employés disent ressentir du stress et 86% des cadres avouent être de plus en plus stressés. Le stress est une maladie psychosomatique potentiellement mortelle". Le programme de traitement du stress pathologique ou du burn out nécessite un arrêt de travail de 3 à 6 mois. Le premier mois est à charge de l'entreprise qui va de surcroît devoir remplacer le travailleur.
La pression, le stress, le surmenage chez les jeunes travailleurs s'accompagnent d'absentéisme de courte durée mais plus fréquent ce qui perturbe l'organisation du travail et culpabilise le travailleur, générant des cercles vicieux inextricables (arrêt de travail, reprise, surcroît de travail, épuisement, arrêt de travail, ...). Ceci est dommageable aussi bien à l'entreprise qu'au travailleur. L'absentéisme des seniors lui est plus souvent de longue durée (plus d'un mois et moins d'un an). Le présentéisme d'un travailleur qui tente de résister coûte que coûte en étant présent au travail, a pour conséquence la baisse de ses performances, ce qui a un impact en terme de productivité. L'absentéisme semble prendre le pas sur le présentéisme à l'heure actuelle.
Absentéisme, turnover et baisse des performances sont les conséquences du mal être au travail en lien avec le stress, l'usure et l'épuisement soit chez les travailleurs à risque de burn out ou usés.
Le rapport annuel "Absent du bureau. Absentéisme 2012" du secrétariat social SD Worx montre une augmentation constante des chiffres de l'absentéisme (en 2012 à 4,77% contre 3,96% en 2008) surtout dans les grandes entreprises. C'est surtout l'absentéisme de longue durée, passant de 1,56% à 2,33% en quatre ans, qui inquiète le secrétariat. L'augmentation des absences, de plus d'un mois mais de moins d'un an, est générale dans les trois régions tant chez les ouvriers que chez les employés, tous secteurs confondus. Les travailleurs de plus de cinquante ans sont particulièrement touchés. Les causes : une population active vieillissante ainsi que d'autres facteurs tels que le stress, la pression au travail, la démotivation et le burn-out selon SD Worx. En 2011, l'ONSS relevait 40 millions jours de maladie longue durée due au vieillissement de la population active. Au niveau des absences de courte durée, le niveau de 2012 est équivalent à celui de 2011 (2,44%).
Par contre, en 10 ans (2002-2012), les travailleurs sont passés en moyenne de 43 à 47 heures d'absence.
L'absentéisme a un coût pour les entreprises.
En raison du système de salaire garanti pendant 30 jours pour les ouvriers et employés, une entreprise de 100 personnes a payé, en 2012, 88.955 euros en salaire garanti. C'est 13% ou 10.000 euros de plus qu'en 2008 (78.426 euros). Là on parle de coûts directs. Une journée de travail, selon l'étude Benchmark sur l'absentéisme réalisée par Securex en 2011, est estimée si l'on tient compte des coûts directs (271€/J) et indirects (678€/J) à 949€ par jour! Un mois de maladie, faites le compte. Le coût du stress pour une entreprise de 500 salariés : 2 millions d'euros par an !
La population active vieillit vu l'augmentation de l'espérance de vie, le relèvement de l'âge de la pension et la suppression de la pré-pension à 58 ans. Sur proposition de la Ministre de l'Emploi, le conseil des Ministres a décidé plusieurs mesures concernant l'emploi des seniors.
Au premier trimestre 2011, seuls 38,6% des 55-64 ans sont en cours d'emploi. Afin d’en augmenter ce nombre, le Conseil des Ministres s’est accordé à ce jour sur 2 propositions de la Ministre de l’Emploi, Monica De Coninck, dont l’objectif consiste à changer le comportement des entreprises à l’égard des travailleurs âgés :
La volonté politique veut accroître les investissements en matière de formation des travailleurs. Pour cela,le Conseil des Ministres, sur proposition de Monica De Coninck, a décidé de revoir à la hausse le régime des sanctions pesant sur une entreprise qui ne se conformerait pas à cet effort d’investissement, relevé à 0,15% à partir de 2013 contre 0,05% avant 2012. Par ce biais, le Gouvernement vise l’augmentation de l’effort de formation. La sanction doit donc être supérieure au « prix » que doit payer l’employeur pour augmenter les efforts qu’il fait en matière de formation. En outre, une distinction sera établie entre les investissements consentis par l’entreprise elle-même et ceux réalisés par le secteur dont elle est issue. Désormais, l’entreprise qui investit suffisamment dans la formation de ses travailleurs mais qui est issue d’un secteur qui, lui, ne le fait pas, ne sera plus sanctionnée. L’accord interprofessionnel (API) prévoit un effort global de formation pour le secteur privé d’au moins 1,9 % de la masse salariale. Les jeunes et les seniors sont les parents pauvres des investissements en formation, là où le besoin se fait le plus sentir. En 2010 en Belgique, le secteur privé a dépensé 1,62% de la Masse salariale (Dun et Bradstreet, Belgique).
La Loi sur le Bien-Etre au travail du 4 août 1996 prévoit la prévention du stress et de la charge psycho-sociale du travail. Notre Programme répond aux trois niveaux de la Prévention primaire (information préventive et programme adapté), secondaire via le follow-up et tertiaire en prévoyant un programme de suivi lors de la reprise de travail après Burn Out.
Selon les chiffres, repris par la Clinique du Stress du CHU Brugman, "20 milliards d'euros c'est le coût du stress en Europe. 72% des employés disent ressentir du stress et 86% des cadres avouent être de plus en plus stressés. Le stress est une maladie psychosomatique potentiellement mortelle". Le programme de traitement du stress pathologique ou du burn out nécessite un arrêt de travail de 3 à 6 mois. Le premier mois est à charge de l'entreprise qui va de surcroît devoir remplacer le travailleur.
La pression, le stress, le surmenage chez les jeunes travailleurs s'accompagnent d'absentéisme de courte durée mais plus fréquent ce qui perturbe l'organisation du travail et culpabilise le travailleur, générant des cercles vicieux inextricables (arrêt de travail, reprise, surcroît de travail, épuisement, arrêt de travail, ...). Ceci est dommageable aussi bien à l'entreprise qu'au travailleur. L'absentéisme des seniors lui est plus souvent de longue durée (plus d'un mois et moins d'un an). Le présentéisme d'un travailleur qui tente de résister coûte que coûte en étant présent au travail, a pour conséquence la baisse de ses performances, ce qui a un impact en terme de productivité. L'absentéisme semble prendre le pas sur le présentéisme à l'heure actuelle.
Absentéisme, turnover et baisse des performances sont les conséquences du mal être au travail en lien avec le stress, l'usure et l'épuisement soit chez les travailleurs à risque de burn out ou usés.
Le rapport annuel "Absent du bureau. Absentéisme 2012" du secrétariat social SD Worx montre une augmentation constante des chiffres de l'absentéisme (en 2012 à 4,77% contre 3,96% en 2008) surtout dans les grandes entreprises. C'est surtout l'absentéisme de longue durée, passant de 1,56% à 2,33% en quatre ans, qui inquiète le secrétariat. L'augmentation des absences, de plus d'un mois mais de moins d'un an, est générale dans les trois régions tant chez les ouvriers que chez les employés, tous secteurs confondus. Les travailleurs de plus de cinquante ans sont particulièrement touchés. Les causes : une population active vieillissante ainsi que d'autres facteurs tels que le stress, la pression au travail, la démotivation et le burn-out selon SD Worx. En 2011, l'ONSS relevait 40 millions jours de maladie longue durée due au vieillissement de la population active. Au niveau des absences de courte durée, le niveau de 2012 est équivalent à celui de 2011 (2,44%).
Par contre, en 10 ans (2002-2012), les travailleurs sont passés en moyenne de 43 à 47 heures d'absence.
L'absentéisme a un coût pour les entreprises.
En raison du système de salaire garanti pendant 30 jours pour les ouvriers et employés, une entreprise de 100 personnes a payé, en 2012, 88.955 euros en salaire garanti. C'est 13% ou 10.000 euros de plus qu'en 2008 (78.426 euros). Là on parle de coûts directs. Une journée de travail, selon l'étude Benchmark sur l'absentéisme réalisée par Securex en 2011, est estimée si l'on tient compte des coûts directs (271€/J) et indirects (678€/J) à 949€ par jour! Un mois de maladie, faites le compte. Le coût du stress pour une entreprise de 500 salariés : 2 millions d'euros par an !
La population active vieillit vu l'augmentation de l'espérance de vie, le relèvement de l'âge de la pension et la suppression de la pré-pension à 58 ans. Sur proposition de la Ministre de l'Emploi, le conseil des Ministres a décidé plusieurs mesures concernant l'emploi des seniors.
Au premier trimestre 2011, seuls 38,6% des 55-64 ans sont en cours d'emploi. Afin d’en augmenter ce nombre, le Conseil des Ministres s’est accordé à ce jour sur 2 propositions de la Ministre de l’Emploi, Monica De Coninck, dont l’objectif consiste à changer le comportement des entreprises à l’égard des travailleurs âgés :
- L’adaptation de la législation relative aux licenciements collectifs.
- Un plan pour l’emploi des travailleurs âgés
La volonté politique veut accroître les investissements en matière de formation des travailleurs. Pour cela,le Conseil des Ministres, sur proposition de Monica De Coninck, a décidé de revoir à la hausse le régime des sanctions pesant sur une entreprise qui ne se conformerait pas à cet effort d’investissement, relevé à 0,15% à partir de 2013 contre 0,05% avant 2012. Par ce biais, le Gouvernement vise l’augmentation de l’effort de formation. La sanction doit donc être supérieure au « prix » que doit payer l’employeur pour augmenter les efforts qu’il fait en matière de formation. En outre, une distinction sera établie entre les investissements consentis par l’entreprise elle-même et ceux réalisés par le secteur dont elle est issue. Désormais, l’entreprise qui investit suffisamment dans la formation de ses travailleurs mais qui est issue d’un secteur qui, lui, ne le fait pas, ne sera plus sanctionnée. L’accord interprofessionnel (API) prévoit un effort global de formation pour le secteur privé d’au moins 1,9 % de la masse salariale. Les jeunes et les seniors sont les parents pauvres des investissements en formation, là où le besoin se fait le plus sentir. En 2010 en Belgique, le secteur privé a dépensé 1,62% de la Masse salariale (Dun et Bradstreet, Belgique).
La Loi sur le Bien-Etre au travail du 4 août 1996 prévoit la prévention du stress et de la charge psycho-sociale du travail. Notre Programme répond aux trois niveaux de la Prévention primaire (information préventive et programme adapté), secondaire via le follow-up et tertiaire en prévoyant un programme de suivi lors de la reprise de travail après Burn Out.